Vincent Côme

peintre

Mon travail est un regard abstrait sur les restes des empilements architecturaux des différentes civilisations qui se succèdent, sur un même lieu.
Il est question de renouveau en détruisant, en recouvrant, en occultant pour enfin reconstruire sur les traces passées.
« L’ultime » strate fait office de « conquistador », porteuse de pouvoir et détentrice de pensées dominantes. Cette dernière recouvre les précédentes. Mais les couches antérieures ne se sont-elles pas comportées comme celle qui les dissimule maintenant ?
Il est question de renouveau, sur les bases qui, elles-mêmes, se voulaient être la renaissance des assises passées.

Les couleurs sont des peuples !

Des peuples passés, des peuples disparus, des peuples amalgamés au dernier, celui qui domine.
On rebâtit là où les autres ont bâti, on sacralise sur les lieux, autrefois destinés au sacré.